Les cafards
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L’indésirable cafard, comment s’en débarrasser ?

Si je vous dis insectes nuisibles ? Vous me dites…. cafards ! Le cafard, ou la blatte pour les intimes, c’est la représentation de l’insecte nuisible par excellence. Il représente la saleté et les maladies. Ils véhiculent une image très négative. Mais, avoir des cafards chez soi, est-ce vraiment grave ? Et surtout, comment s’en débarrasser ? Nuisigestion vous explique comment les blattes se propagent, comment elles s’y prennent pour arriver chez vous, ce qui les fait fuir et le moment où il faut appeler un spécialiste de la désinsectisation.

La blatte

La blatte, bien qu’étant d’origine exotique, ne vend pas du rêve. Bien au contraire, elle figure sur la tristement célèbre liste des « 22 dirty »1, une liste d’animaux nuisibles connus pour provoquer des maladies d’origine alimentaire (p.ex. intoxication alimentaire). Les blattes peuvent souiller des bâtiments, des objets et des denrées alimentaires de leurs excréments, transmettre des agents pathogènes et provoquer des réactions allergiques. Plusieurs études ont montré que 40-60% des personnes vivant en milieu urbain et souffrant d’asthme portaient des anticorps contre les allergènes des blattes2. Et l’impact économique est majeur : nourriture souillée, frais médicaux etc. Les cafards nous font la vie dure.

4 espèces principales de blattes

Avant d’aller plus loin et de vous révéler nos bottes secrètes, sachez qu’il existe surtout 4 espèces principales de blattes qui sont invasives et nuisibles, et qui vivent essentiellement dans nos logements, tapies dans l’ombre… :

La blatte germanique

La blatte germanique qui vit dans les endroits chauds et humides de nos maisons, c’est-à-dire dans nos salles de bains et nos cuisines.

La blatte rayée

La blatte rayée qui comme la germanique, est surtout véhiculée par l’homme. Elle affectionne les cuisines et les salles de bains mais on peut la trouver facilement dans le salon ou dans les chambres.

La blatte orientale

La blatte orientale. Tout comme ses cousines, elle est photophobe et active la nuit mais préfère les égouts, les caves, les sous-sols ou les garages.

La blatte américaine

La blatte américaine. Moins répandue en Suisse, elle reste cantonnée à certaines zones. Tout comme la blatte orientale, elles viennent dans nos logements en remontant par les sous-sols ou les égouts.

Et oui, vous nous avez bien lu, certaines espèces sont cantonnées à certaines zones. Et ce, pour une bonne raison. Les blattes, surtout les orientales et américaines, on s’en défait très difficilement. On les garde sous contrôle à défaut de les exterminer. Et tout le monde est à risque d’en avoir. Notre hygiène à beau être irréprochable, la blatte trouvera toujours son chemin si elle est dans les parages. En plus, une fois à l’intérieur, elle se contente de peu. Des miettes, de la graisse, de l’humidité et de la chaleur feront son bonheur et lui permettront de se reproduire rapidement. Le traitement est complexe. Il repose essentiellement sur le recours aux produits chimiques. L’OFEV le souligne clairement « combattre les blattes tropicales par des mesures de lutte non chimique est impossible ».

Alors, que faire si vous avez vu une ou des blattes ?

Tout d’abord, il faut identifier l’infestation. Si vous avez vu une blattes ou des traces comme des oeufs, des mues ou des excréments, vous pouvez installer un monitoring (accessible en libre-service) qui permet d’objectiver l’infestation.

Nuisigestion peut vous accompagner dans cette étape du processus. Mais sachez que s’il y a une blatte visible, c’est qu’il y en a plus d’une centaine ailleurs donc il faut rapidement appeler un spécialiste. Chaque jour compte et la détection précoce est un des élément-clés qui rendra le traitement efficace.

Ensuite, le désinfestateur procède à un diagnostic de la sous-espèce. Chacune a ses spécificités notamment en termes de cycle de reproduction et de biologie, et donc des types d’interventions différentes. Puis, nous passons au traitement par pose de gel insecticide qui attirent les cafards et qui les tuent, ainsi que par pulvérisation selon l’espèce. Il faut impérativement faire deux passages de traitement d’une durée qui dépend du temps d’incubation des oeufs. Ceci a pour objectif d’impacter la reproduction et d’agir sur le moment de l’éclosion des oeufs pondus au premier jour du traitement. Par ailleurs, Si vous vivez dans un immeuble, il faut que tous les logements soient inspectés par un professionnel afin de lutter efficacement. Ainsi, une maintenance est vivement recommandée. En effet, selon l’espèce, si les blattes ont pu monter dans votre logement, c’est que votre lieu d’habitation est construit sur un sous-sol, un égout ou autres choses d’infesté. On vous le disait plus haut, pour certaines espèces la lutte consiste à les maintenir le plus loin possible des habitations. Pour finir, noter que maintenir un logement propre est essentiel. Rappelez vous que les blattes se nourrissent entre autre de vos déchets.

Pour conclure, de récentes recherches en entomologie tentent de trouver des molécules éco-friendly. Ça n’est pas gagné mais le projet est louable et des résultats intéressants 4 ont montré un effet répulsif associé aux huiles essentielles d’Ilex chinensis, de Lavandula et d’Euglypha ciliata. Leur dosage et les conditions d’expérimentation ne sont pas réplicables pour la désinfestation mais les résultats restent encourageants.

Et n’hésitez pas. Contactez Nuisigestion. Nous saurons vous conseiller, vous guider et surtout vous débarrasser des indésirables blattes.

1. Sulaiman, I.M., Anderson, M., Khristova, M., Tang, K., Sulaiman, N., Phifer, E., Simpson, S., & Kerdahi, K. (2011). Development of a PCR–Restriction Fragment Length Polymorphism Protocol for Rapid Detection and Differentiation of Four Cockroach Vectors (Group I ‘‘Dirty 22’’ Species) Responsible for Food Contamination and Spreading of Foodborne Pathogens: Public Health Importance. Journal of Food Protection, 74, 11, 1883-1890.
2. Nasirian, H. (2017). Infestation of cockroaches (Insecta: Blattaria) in the human dwelling environments: A systematic review and meta-analysis. Acta Tropica, 167, 86-98.
3. Lee, C., & Wang, C. (2021). German cockroach infestations in the world and their social and economic impacts. In Biology and Management of the German Cockroach, Wang, Lee & Rust (Eds.). pp. 1-17. CSIRO : Clayton.
4. Ke Huang, Dan Zhang, Jing-Jing Ren, Rui Dong, Hua Wu, Screening of the Repellent Activity of 12 Essential Oils Against Adult German Cockroach (Dictyoptera: Blattellidae): Preparation of a Sustained Release Repellent Agent of Binary Oil-γ-CD and its Repellency in a Small Container, Journal of Economic Entomology, Volume 113, Issue 5, October 2020, Pages 2171–2178, https://doi.org/10.1093/jee/toaa162

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